à l’écoute :
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Deuxième épisode à Aix en ProvenceLa conception en perspective décalée crée un nouveau lieu métaphorique résultant d’une évanescente temporalité véhiculée au moyen de l’énergie des couleurs surréelles exprimées. Toutefois, cette phrase prononcée par l’inénarrable Dali aurait nettement plus d’impact ! |
S’il vous plait de savoir d’où ont été prises les photographies, cliquez sur le «i» en haut de la fenêtre du diaporama.
If you want to know where the photographs were taken from, click on the «i» at the top of the slideshow window.
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Ainsi, on ne me reprochera pas d’avoir omis la star locale dans cette publication.– Toutefois, je ne suis pas certain que Mr Paul Cézanne, souvent bougon, aurait vraiment apprécié mon usage de tourmenter les images issues de la photographie.
Certainement, comme on le dit souvent : il doit se retourner dans sa tombe. Cela a au moins le mérite d’animer le cimetière d’Aix-en-Provence où il repose en paix, quand il ne m’espionne pas !
Néanmoins, impressionniste et, je dirai même plus, postimpressionniste, il tourmenta, en son temps, les paysages de la campagne aixoise, pour notre plus grand plaisir. Son auguste victime : La Sainte-Victoire. Si je parle du peintre, c’est qu’il est indubitablement lié au lieu que j’ai un peu transmué. On connait ses trajets dans la ville, ils sont balisés. Je ne les ai pas suivis. D’aucuns auraient pu, alors, percevoir dans cette démarche un concept artistique apaisant. Un chemin emprunté par beaucoup de monde, balisé et sans surprise, comme les photos à succès sur les réseaux sociaux qui dégoulinent de couchers de soleil, des clichés-clichés flous, pisseux et mal cadrés. La routine en somme! Que nenni ! Ici, rien n’est prémédité… Le parcours demeure stochastique bien que l’on sente un certain déterminisme dans l’assurance de mes pas. Je vais là où la lumière et ce qui deviendra image me plaisent. C’est d’autant plus facile que cette ville m’est familière. Conséquemment, du coup si vous préférez, aucun point de repère n’est nécessaire. Ainsi, après quatorze kilomètres, j’ai accompli ma moisson photographique. C’est un peu la mode sportive d’annoncer sur le trombinoscope ses performances avec un tracé cartographique sommaire à l’appui ! Si réellement vous voulez le parcours, je peux, éventuellement, gribouiller un plan d’Aix-en-Provence! Quant aux textes un peu plus techniques sur «L’illusion temporelle d’une perspective en échos» vous trouverez sur la page du premier épisode quatre textes, respectivement, de Erwin Panofsky, Issac Newton, Nadar ainsi qu’un extrait d’Écrits sur l’art d’Emile Zola qui fut, un temps Aixois. |
Quatre «Sainte Victoire» pour mon plus grand plaisir ! |
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bonjour Frank ! tout d’abord une superbe année! A toi et tes proches ! que ta créativité s’exprime avec autant de maestria en 2022 car ce que tu fais est très beau : son et image ! beaucoup de beauté et d’émotion ! je regardais ce matin ce que tu as fait avec katerina et c’est superbe ! bravo et à bientôt, j’espère ! bise
Myriam, merci pour ce commentaire encourageant. Je sais que Katerina sera contente que tu aies apprécié notre travail. On se voit bientôt!
Aix encore plus envoûtante , encore plus colorée , encore plus animée , encore plus mystérieuse .
Certaines photos semblent être des tableaux , le cours vu d’en haut et la promenade dans le nouveau quartier culturel , j’aime beaucoup !
Merci Brigitte. Je me suis laissé porté par l’atmosphère particulière de cette ville.
Je pense au contraire que Cezanne serait intéressé par cette vision de sa ville, le decoupage, les couleurs, le cadrage.
Bon tant mieux, comme on dit qu’il avait mauvais caractère… Merci, Marie d’être passée ici !
je suis sensible à la magie des couleurs. J’apprécie ce flou artistique. Magnifique.
Merci… la couleur est un des fils conducteurs.