à l’écoute : La Valle dei Templi |
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Juillet 2015… Un peu au sud de Naples, Paestum git sous ce soleil de Campanie, depuis le VIIéme siècle av. J.-C.
L’astre, inlassablement, siècle après siècle, écrase l’ombre des pierres et mordore la végétation.
Il y a quatre couleurs, le bleu, un vert presque noir, le jaune d’or de l’herbe sèche et cette pierre d’un pâle ocre gris.
Incertain des nuances photographiques, je décide le noir et blanc.
La rudesse du lieu tranche avec le gracile et antique plongeur à qui l’on attribue une tombe.
La méditerranée est proche et je crois qu’à cette époque elle était encore plus. Pourtant, on l’imagine plutôt piquer vers un bassin.
Ici, il y a de la Grande-Grèce et de la Sicile… Les temples sans doute…
C’est calme, un grand contraste avec Naples où nous séjournons.
J’apprends que Johann Wolfgang von Goethe visita le lieu…
Il arrivait de Sicile.
C’est ainsi.
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«Dans la feuille ci-jointe, je dis quelque chose de ma course à Salerne et à Paestum. C’est le dernier et, je pourrais dire, le plus admirable tableau que j’emporte entier dans le Nord. Le temple du milieu est, selon moi, préférable à tout ce que l’on voit encore en Sicile.» Voyage en Italie – Naples 17 mai 1787
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Paestum……est le nom d’un site archéologique situé en Italie du Sud, sur la commune de Capaccio-Paestum, en Campanie, qui s’appelait autrefois Poseidonia, du nom d’une cité de la Grande-Grèce.
C’est aujourd’hui un important centre archéologique, comptant trois temples grecs doriques et un musée.
Le site est inscrit depuis 1998 sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité établie par l’Unesco.
Il fait partie du Parc national du Val de Diano et du Val de Diano.
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… Quatre œuvres artistiques témoignent d’une civilisation passée…«L’histoire est le témoin des temps, la lumière de la vérité, la vie de la mémoire, l’institutrice de la vie, la messagère de l’antiquité.»
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Ovide – Les Métamorphoses – XVTraduction (légèrement adaptée) LIVRE QUINZE … [697] Un vent léger enfle les voiles. Le dieu se redresse, repose sa tête sur la poupe, et regarde les ondes. Le vaisseau, sous la douce haleine des Zéphyrs, vogue sur la mer d’Ionie, et, au lever de la sixième Aurore, il fend les flots qui baignent l’Ausonie. Il dépasse Lacinium, célèbre par le temple de Junon; et le golfe de Scylacium; s’éloigne de l’Iapygie, laisse à gauche, à force de rames, les rochers d’Amphrise; à droite les monts de Célennie; côtoie Rométhium, et Caulon, et Narycie; surmonte tous les dangers de ces mers difficiles; double le promontoire de Pélore; poursuit sa route devant le royaume d’Éole, devant Témèse, riche de ses métaux, devant Leucosie, et Paestum, au doux climat, que parfument les roses. Il cingle vers Caprée, et le promontoire de Minerve, et les collines de Sorrente, si fertiles en vins généreux; et la ville d’Héraclée, et celle de Stabies, et celle de Parthénope, séjour des doux loisirs. Il laisse derrière lui le temple de la Sibylle de Cumes, Baïes et ses fontaines brûlantes; Literne, dont la campagne est couverte de lentisques; le Volturne, qui roule tant de sable avec ses flots; Sinuesse, où l’on voit tant de blanches colombes; Minturne et son air pesant; Caïète, où le pieux Énée ensevelit sa nourrice; Formium, où régna le cruel Antiphate; Thrachas, qu’un marais environne; et la terre de Circé, et le rivage resserré d’Antium. |
Bonjour…….Mr FRANK très belles photos encore bravo……
Grosso.j.paul
Merci !
J’ai visité Paestum. Les magnifiques œuvres d’art laissées par les Lucaniens m’avaient impressionnée. « Il tuffatore » est la symbolique du passage de la vie vers l’au-delà. Les lucaniens qui avaient fait obstacle aux étrusques en ce qui concerne leur région étaient eux aussi des bons vivants. Nombre de fresques représentant de joyeux banquets nous le prouvent. J’ai aimé cette partie de l’Italie . Merci de me l’avoir rappelée accompagnée d’une musique originale.
Merci !!!