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Les Chimères…
– Le nombre 12 semble avoir été choisi à dessein par Nerval. |
La symbolique biblique des douze tribus d’Israël ou de celle du Nouveau testament est repérable dans Le Christ aux Oliviers et retrouvable dans les douze apôtres entourant Jésus… Athée souhait ! |
Gérard de Nerval Les Chimères – Les Filles du feu, Michel Lévy frères, 1856 (1ère éd. 1854). Le Christ aux Oliviers
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Textes & Illustrations |
I Quand le Seigneur, levant au ciel ses maigres bras, –Il se tourna vers ceux qui l’attendaient en bas –Ils dormaient. «Mes amis, savez vous la nouvelle ? «Frères, je vous trompais : Abîme ! abîme ! abîme ! |
II Il reprit : «Tout est mort ! J’ai parcouru les mondes; Partout le sol désert côtoyé par des ondes, En cherchant l’œil de Dieu, je n’ai vu qu’une orbite Un arc-en-ciel étrange entoure ce puits sombre, |
III «Immobile Destin, muette sentinelle, Sais-tu ce que tu fais, puissance originelle, O mon père ! est-ce toi que je sens en moi-même ? De cet ange des nuits que frappa l’anathème ?… |
IV
Nul n’entendait gémir l’éternelle victime, «Judas ! lui cria-t-il, tu sais ce qu’on m’estime, Mais Judas s’en allait, mécontent et pensif, Enfin Pilate seul, qui veillait pour César, |
V C’était bien lui, ce fou, cet insensé sublime… L’augure interrogeait le flanc de la victime, «Réponds ! criait César à Jupiter Ammon, Mais l’oracle invoqué pour jamais dut se taire;
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NOTES… aux OliviersIl s’agit certainement d’un lieu nommé Gethsémani ne oliveraie située au pied du du mont des Oliviers à Jérusalem, |
Le Christ aux Oliviers
A propos de l’auteurNé à Paris le 22 mai 1808, décédé en 1855 à 46 ans, Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, ne connut jamais sa mère, morte en Allemagne deux ans après sa naissance. À Paris, où il fait ses études au collège Charlemagne, il se lie d’amitié avec Théophile Gautier. Source et suite : romantis.free.fr |
Poèmes dits par : |
Didier Bourguignon… __________________________Retour ↑↑↑↑…a appris son métier de comédien, en 1973, avec César Gattegno, au Théâtre du Rocher à La Garde (83). Il a poursuivi sa carrière dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en tentant de découvrir toutes les facettes de cet art : théâtre classique, contemporain, burlesque, de rue, etc. Également auteur-compositeur-interprète (« Trompette-Bourguignon chantent »), il a été récitant dans des oratorios et autres œuvres musicales. Il est enfin acteur de cinéma et de télévision. Depuis quelques années, il se spécialise dans des solos, et des duos. Contact : didierbourg83@free.fr
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né à Saint Germain en Laye
dans le soixante dix-huit
un jour de premier mai
mille neuf cent cinquante,,,quatre*
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l’enfance s’est passée
les études z’aussi
dans la petite cité
où vivait Jacques Tati
– et puis à 17 ans comme Rimbaud, sapristi ! Il est parti, content de vivre enfin sa vie |
sa vie de planches, de décors, de projos
de foules enthousiastes, de spectateur zéro, d’amitiés fidèles et de haines tenaces et d’amours éperdus et d’amoureuses voraces, – la musique aussi
sa compagne fidèle l’escorta dans sa vie d’interprète rebelle –
sans oublier, oh non !, ce serait ingrat ce bizarre œil rond de la grosse caméra |
tout ça tout ça pour dire
sans faire de rond dans l’eau
que du meilleur au pire
c’était sa brève bio,
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*c’est dommage, si j’étais né quatre ans plus tard, mon poème rimait, Tant pis, je continue,,, Didier Bourguignon |
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Gérard de Nerval éternel tourmenté. On le ressent dans ses écrits qui sont des merveilles de langue française. De magnifiques images les accompagnent. Très agréable. J’aime beaucoup.
C’est ce tourment qui est interréssant..
Merci !!!