La Sima de los Huesos

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La Sima de los Huesos

ComGris

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LA SIMA DE LOS HUESOS

Composition pour :

1 – Piano
1 – Piano Préparé
1 – Fender Rhodes
1 –  Clarinette Basse
2 – Synthétiseurs
3 –  Percussions : Tambour d’orchestre – Gongs – Wood Blocks
3  – Pistes d’objets sonores et musicaux
Quelques effets numériques pour pimenter le tout !

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La Sima de los Huesos,Atapuerca,Cueva Mayor,Espagne - Covered Passage - Frank César LOVISOLO - Composition pour : 1 Pianos, 1 Piano Préparé, 1 Fender Rhodes, 1 Clarinette Basse, 2 Synthétiseurs, 3 Percussions : Tambour d'orchestre - Gongs - Wood Blocks, 3 Pistes d'objets sonores et musicaux et quelques effets numériques pour pimenter le tout ! ------------- Inspiration : Il existe en Espagne un aven qui contient un gisement paléolithique âgé d'environ 430 000 ans: La Sima de los Huesos.  Il se situe dans la Cueva Mayor de la sierra d'Atapuerca, province de Burgos, non loin de la ville d'Atapuerca. Le gisement paléontologique a livré des fossiles importants pour la connaissance de la Préhistoire humaine à l'origine de la définition d’Homo antecessor, le plus ancien représentant du genre Homo de l'Europe de l'Ouest, plus exactement : une espèce éteinte du genre Homo, dont les restes fossiles ont été découverts en 1994 à Atapuerca datés d'environ 860 000 ans avant le présent, une pichenette dans le temps en comparaison des ères géologiques. En 2015, la reconstitution du crâne 17 a permis d'identifier deux impacts sur son os frontal. L'analyse révèle que leur cause est certainement humaine. D'abord, un os fracturé se consolide lorsque son propriétaire survit quelques jours au moins. Ici, les fractures ne présentent pas de trace de consolidation, renseignant sur leur caractère peri-mortem. Ce crâne semble être la plus lointaine trace connue d'un meurtre entre deux humains. On comprend un peu plus la suite de l’histoire et notre propension à nous entretuer ! Ainsi vont et viennent mes sources d’inspiration musicales… Ne suis-je donc pas festif ?  iTunes
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Covered Passage :

1 PRIMITIVE OCEAN – 8mn19 ● 2 DE TRIOMPH VAN DE DOOD – 14mn58 ● 3 LE MARIAGE D’HARMONIE ET CADMOS – 9mn58
4 BLANCHES DEMEURENT LES TENEBRES – 8mn09 ●
5 LA SIMA DE LOS HUESOS – 9mn31
https://COVEREDPASSAGE

La Sima de los Huesos – Atapuerca – Cueva Mayor – Espagne

Il existe en Espagne un aven…

…qui contient un gisement paléolithique âgé d’environ 430 000 ans: La Sima de los Huesos
Il se situe dans la Cueva Mayor de la sierra d’Atapuerca, province de Burgos, non loin de la ville d’Atapuerca.

Le gisement paléontologique a livré des fossiles importants pour la connaissance de la Préhistoire humaine à l’origine de la définition d’Homo antecessor, le plus ancien représentant du genre Homo de l’Europe de l’Ouest, plus exactement : une espèce éteinte du genre Homo, dont les restes fossiles ont été découverts en 1994 à Atapuerca datés d’environ 860 000 ans avant le présent, une pichenette dans le temps en comparaison des ères géologiques.

La Sima de los Huesos - Atapuerca - Cueva Mayor - EspagneOutre les 200 ours de Deninger,

…habitants naturels de ces grottes, 23 renards, 4 mustélidés, 3 félidés, un loup, il y avait dans ce gouffre les restes d’au moins 28 humains et un seul artefact : Le biface Excalibur fait de quartzite rouge et jaune, conservé au musée de l’Évolution humaine de Burgos.
Selon une hypothèse, il aurait été déposé là intentionnellement comme offrande, et ce serait le premier acte symbolique documenté de l’humanité. L’absence d’autres outils lithiques  sur ce site questionne sur sa présence sur le site.

La Sima de los Huesos,Atapuerca,Cueva Mayor,Espagne - Covered Passage - Frank César LOVISOLO - Composition pour : 1 Pianos, 1 Piano Préparé, 1 Fender Rhodes, 1 Clarinette Basse, 2 Synthétiseurs, 3 Percussions : Tambour d'orchestre - Gongs - Wood Blocks, 3 Pistes d'objets sonores et musicaux et quelques effets numériques pour pimenter le tout ! ------------- Inspiration : Il existe en Espagne un aven qui contient un gisement paléolithique âgé d'environ 430 000 ans: La Sima de los Huesos.  Il se situe dans la Cueva Mayor de la sierra d'Atapuerca, province de Burgos, non loin de la ville d'Atapuerca. Le gisement paléontologique a livré des fossiles importants pour la connaissance de la Préhistoire humaine à l'origine de la définition d’Homo antecessor, le plus ancien représentant du genre Homo de l'Europe de l'Ouest, plus exactement : une espèce éteinte du genre Homo, dont les restes fossiles ont été découverts en 1994 à Atapuerca datés d'environ 860 000 ans avant le présent, une pichenette dans le temps en comparaison des ères géologiques. En 2015, la reconstitution du crâne 17 a permis d'identifier deux impacts sur son os frontal. L'analyse révèle que leur cause est certainement humaine. D'abord, un os fracturé se consolide lorsque son propriétaire survit quelques jours au moins. Ici, les fractures ne présentent pas de trace de consolidation, renseignant sur leur caractère peri-mortem. Ce crâne semble être la plus lointaine trace connue d'un meurtre entre deux humains. On comprend un peu plus la suite de l’histoire et notre propension à nous entretuer ! Ainsi vont et viennent mes sources d’inspiration musicales… Ne suis-je donc pas festif ? 
les 28 humains retrouvés…

…ont particulièrement attiré mon attention.
Il en a certainement plus, mais les squelettes n’ont pas tous été reconstitués ou analysés.
Tout porte à croire qu’ils ne sont pas tombés dans cet aven par accident.

Sans parler encore de rite funéraire, si ce n’est la présence du biface, ce site était peut-être un moyen d’enfouir les cadavres, d’autant plus qu’il n’a été relevé aucune trace de cannibalisme.

Hormis l’absence remarquable de jeunes individus, il y a là tous les âges et tous les sexes avec un maximum d’adolescentes décédées lors de l’accouchement.

La condition des femmes ne devait pas être fabuleuse à cette période.

L’espérance de vie n’était pas élevée, environ 25 ans et la possibilité de reproduction commençait vers 12-13 ans, mais il semblerait qu’un individu ait pu atteindre 45 ans, ce qui demeure exceptionnel.

Compétitions pour les ressources et violence avérée :

Le crâne 17, un homicide il y a 430 000 ans :
Les marques de violence létales sont bien documentées dans le Néolithique, mais sont plus rares avant.

Elles renseignent sur la compétition pour l’accès aux ressources et sur les relations sociales de différentes civilisations de chasseurs-cueilleurs.

Des crânes présentent de nombreuses fractures.
La plupart proviennent des facteurs taphonomiques internes à l’aven, d’autres proviennent de la chute tandis que certains peuvent être vus comme des traces de violences entre individus. Ce dernier cas est le plus évident sur le crâne 17.

La Sima de los Huesos - Atapuerca - Cueva Mayor - Espagne

Le crâne 17, reconstitué en 2015, a été fracturé par deux impacts.

En 2015, la reconstitution du crâne 17 a permis d’identifier deux impacts sur son os frontal.
L’analyse révèle que leur cause est certainement humaine.
D’abord, un os fracturé se consolide lorsque son propriétaire survit quelques jours au moins. Ici, les fractures ne présentent pas de trace de consolidation, renseignant sur leur caractère peri-mortem.

Ensuite, tandis que les fractures droites présentes sur le reste du crâne et sur les autres crânes sont typiques de cassures post-mortem sur os secs, dus à la pression sédimentaire notamment, les deux trous dus aux impacts sont bien localisés et ont des contours adoucis avec peu de fractures radiales, autres marqueurs d’un trauma peri-mortem où l’os a encore les propriétés physiques normales.
Enfin, ils ont aussi une forme identifiable par une entaille similaire et ont été effectués sous deux angles différents, suggérant deux coups répétés avec le même objet et excluant que la chute du corps dans l’aven en soit l’origine.
Les facteurs taphonomiques à l’intérieur de la cavité, comme les nombreux ours qui y ont été piégés plus tard, sont aussi à exclure puisqu’ils n’ont causé aucun impact semblable sur les autres crânes.
Accessoirement, les statistiques montrent que les impacts de face sont plus souvent associés à des violences interpersonnelles.
On constate aussi que ces impacts se trouvent sur le côté gauche, révélant que l’auteur était alors droitier.

Ce crâne semble être la plus lointaine trace connue d’un meurtre entre deux humains.
Premier d’une longue série. Je conte ceci avec cette composition : De Triomf Van De Dood.

On comprend un peu plus la suite de l’histoire et notre propension à nous entretuer !

Ainsi vont et viennent mes sources d’inspiration musicales… Ne suis-je donc pas festif ? 

 


Source et documentation : https://Sima-de-los-Huesos
Site archéologique d’Atapuerca : https://whc.unesco.org/fr/list/989
Le CENIEH, Centro Nacional de Investigación sobre la Evolución Humana à Burgos
Site de la fondation Atapuerca
Blog de José María Bermúdez de Castro
Blog de Roberto Sáez


 

La Sima de los Huesos - Atapuerca - Cueva Mayor - Espagne

Ma vision quelque peu artistique du lieu – Les paléontologues vont crier au loup !


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