Le safran……est une partie du gouvernail d’un navire, constitué d’un plan vertical pouvant pivoter afin de dévier le flux d’eau sous la coque pour changer la direction du navire. Son effet est accru pour un navire à hélice car le flux d’eau est accéléré dans le voisinage du safran. Le safran peut être disposé en porte-à-faux (on dit « suspendu ») sous la coque, ou fixé au tableau arrière ou à l’étambot par le moyen de ferrures mâles et femelles appelées aiguillots et fémelots ; il peut aussi être articulé en partie basse dans une crapaudine, placée à l’extrémité du talon de quille. Safran classique sur crapaudine Safran suspendu Un catamaran avec double motorisation peut également se manœuvrer sans safran (c’est un moyen de secours). Sur un voilier, le safran reste nécessaire mais peut-être temporairement remplacé par un aviron de queue. Il est possible mais très difficile de gouverner sans, avec deux exceptions : la planche à voile, dont le contrôle directionnel est obtenu par déplacement longitudinal de la voile et les mouvements du poids du véliplanchiste. Un catamaran de sport catalan, « patin de vela » se dirige avec le poids du corps, sans safran. Safran articulé |
Bien la contrebasse ! J’ai les toulonnaises ensablées… Normal ?
Prévert, certes, et repris dans Les Visiteurs du soir de Carné, si je ne m’abuse. Musique de Kosma, non ?
g
Merci G !
Pauvre planète. On pille tout même le sable. Jusqu’à quand ?
Jusqu’à ce que la planète en ai marre et nous mette un grand coup de climat dans les fesses !