A propos:Sur les plages balayées deux fois par jour par les marées montantes et descendantes et où le sable est souvent brassé par le vent, peu de traces de vie sont visibles en surface hormis les sauts de petits crustacés tels que les talitres ; Talitrus saltator quand la mer remonte par exemple. Avec un bon microscope et des colorants adaptés (car la plupart de ces organismes sont transparents), on observerait dès les premiers millimètres ou centimètres, une grande quantité de bactéries et quelques champignons. Ces organismes nourrissent (ainsi que le microplancton et une partie du plancton benthique ou en suspension, dont une partie se réfugie dans le sable à marée basse) d’autres microorganismes un peu plus gros (« méiofaune »). Cette méiofaune par sa présence, son métabolisme, ses excrétions et son activité physique peut favoriser l’activité bactérienne, et elle va elle-même servir de nourriture à des animaux plus gros qu’elle, en particulier sous l’eau dans la communauté benthique. Ces derniers sont plus facile à voir, bien que souvent cachés pour échapper à leurs prédateurs (c’est le cas par exemple des coques, palourdes et couteaux, de petits crabes, etc. vers le bas de plage et des talitres un peu plus en hauteur). Certains se nourrissent des bactéries et champignons qui décomposent la matière organique, d’autres peuvent se nourrir de mucus ou de divers détritus déposés en surface par l’eau, ou encore de cadavres ou d’excréments. D’autres se nourrissent des premiers et d’autres enfin des seconds. Sous les laisses de mer, grâce à une nourriture plus abondante, la biomasse augmente considérablement. |
Bien la contrebasse ! J’ai les toulonnaises ensablées… Normal ?
Prévert, certes, et repris dans Les Visiteurs du soir de Carné, si je ne m’abuse. Musique de Kosma, non ?
g
Merci G !
Pauvre planète. On pille tout même le sable. Jusqu’à quand ?
Jusqu’à ce que la planète en ai marre et nous mette un grand coup de climat dans les fesses !