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à l’écoute : Fish Market |
Un jour avant «The Floating Piers» |
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C’est vrai, j’aurai pu photographier la cathédrale de Milan…
Mais à quoi bon ? Une érosion quantique (ça va, les physiciens, je rigole. Je n’emploie pas certains mots à la légère ! La prochaine fois, promis, j’emploie Kantique, pour enquiquiner les philosophes!). J’ai trouvé nettement plus amusant de photo-chasser ! Les prédateurs sont toujours là où il y a du gibier ! Toutes les nationalités sont présentes, un véritable régal anthropologique et ethnologique ! Ça bouge dans tous les sens. Jeunes et moins jeunes dans le même but touristique pour les uns et certainement à destination du travail pour les autochtones.
Ça bouillonne, on est en Italie. On ne peut pas se tromper.Milan est conquise en -222 par les Romains et sera la capitale de l’Empire romain d’Occident pendant un peu plus d’un siècle, de 286 à 402. L’empereur Constantin Ier, traître parmi les traîtres, y promulgue l’édit de Milan en 313 qui légalise l’épouvantable culte chrétien, sa cohorte d’interdits, son sexisme d’attardés mentaux et ses promesses de supplices infernaux aux désobéissants, l’arme absolue des pouvoirs mortifères sur les pauvres gens, bref du terrorisme. Et, comme pour un pied de nez à cette église omniprésente et castratrice, sur des bicyclettes décorées à leurs couleurs issues d’un prisme, gais et gaies roulent joyeusement en une procession fantastique devant l’édifice ouvragé.
Cette ville, on la sent vive et pétulante. On retient que c’est aussi la ville natale de l’Arcimboldo et du Caravage.
Après cette chasse visuelle, qui ne nourrit que l’esprit, nous irons au Restaurant «Al Mercante» Piazza Mercanti, point central de la cité médiévale. On y déguste de fabuleuses Carbonara.Faire des pâtes est tout un art. Ici, on le sublime !
Généralement, en France, quand au restaurant, par dépit, devant une carte sans imagination, on commande des « carbonara », on vous sert des choses pitoyables, tristes, flasques et blanchâtres où se sont perdus, au milieu d’un gras indéfinissablement insalubre, quelques lardons mal cuits, mornes et insipides. Il trône, au milieu de ce pitoyable édifice, un malheureux jaune d’œuf dans une demi-coquille éventrée. Si la chance vous sourit, on vous amènera, pour parfaire l’ineptie, un genre de poudre fromagère granuleuse avec cet énigmatique arrière-gout de savon qu’ils osent nommer Parmesan. Ici, rien de tel. C’est une véritable et joyeuse poitrine fumée qui parfume le mets. Elle est tranchée si finement et rissolée de même que l’on y voit au travers. Les pâtes sont certainement du plantureux calibre n° 7 et la texture porte à croire qu’elles proviennent de Gragnano. La cuisson est parfaite, « Al dente ». On n’a pas lésiné sur le safran, une coquetterie à la recette d’origine qui donne au plat une touche de nouvelle cuisine, de couleur et de bon gout. Le fromage d’accompagnement est le « Parmigiano Regiano », celui d’Émilie-Romagne, que l’on vous sert avec une généreuse râpe. Il neige à gros flocons sur votre assiette. Il est temps d’y savourer avant que cela refroidisse. C’est du grand art, l’Italie du Nord en bouche et l’on souhaite que cela ne finisse pas. C’est décidé, demain j’essaie de reproduire la recette. Ça, c’est fait !!!!
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Spaghettis à la carbonaraDans une grande casserole, portez à ébullition une grande quantité d’eau avec un peu d’huile d’olive et une poignée de gros sel. Plongez les spaghettis dans cette eau bouillante salée pendant le temps indiqué sur le paquet. Généralement, une cuisson al dente ne prend pas plus de 10 minutes. Pendant que vous faites cuire les pâtes, découpez le guanciale ou la pancetta en larges lamelles et dorez celle-ci (ou à défaut, des lardons fumés) à sec, dans une poêle antiadhésive chaude pour qu’elles ne collent pas. Saisissez les lamelles de charcuterie cuire jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. À l’aide d’un fouet, mélangez les jaunes d’œufs, un peu de sel, une généreuse quantité de poivre noir, ainsi que le Pecorino Romano D.O.P Galbani ou du Parmesan râpé dans un saladier. Battez jusqu’à obtention d’une texture crémeuse et mousseuse. Mettre dans une casserole à feu doux en mélangeant de façon à ce que les jaunes ne cuisent pas. Ajoutez une louche d’eau de cuisson des pâtes et remuez énergiquement pour rendre le mélange homogène. Quand vous avez fini de cuire les spaghetti, égouttez-les dans une passoire pour les défaire du reste de l’eau de cuisson. Servir très chaud accompagné de parmesan. |
Pas de crème fraîche dans la carbonara italienne !
Exact, erreur rectifiée !!!!