à l’écoute :
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Offrir quelques fleurs en espérant que la magie refleurisse si, toutefois, elle en présente encore le désir ! |
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Photographies réalisées à Toulon en baguenaudant dans le quartier du Mourillon.
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Nonobstant cette pétoche instaurée, orchestrée, quelques couleurs, glanées ci et là, parsemées de joyeuses grisailles. Des macrophotographies fleuries pour élargir un horizon drastiquement limité à une circonférence mono kilométrique et, le temps de cette liberté falsifiée, ne plus voir les visages marqués d’inhumanités par le gribouillis pernicieux d’un masque au devenir pestilentiel. |
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Et, pour illustrer le propos, deux poésies pour ce monde technologique qui devient chaque jours un peu plus effarant: |
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Les esprits des fleurs– Voyez-vous de l’or de ces urnes Ce ne sont pas de vains fantômes Non : chaque atome de matière Chaque rayon d’humide flamme Chaque parole réprimée Ces songes que la nuit fait naître Cet ange flottant des prairies, Et sur ses ailes renversées Recueil : Troisièmes méditations poétiques (1849).
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Pétition d’une fleur
À une dame châtelaine.
(Pour la construction d’une serre.)
Pauvre fleur, qu’un rayon du soleil fit éclore,
Et moi, qui de l’oiseau n’ai pas l’aile légère,
Sur toi, contre le froid, j’avais compté, ma mère ! Pourquoi m’abandonner ? Pauvre petite fleur, Ne t’ai-je pas offert l’éclat de ma couleur, Mon suave parfum, jusqu’aux jours de l’automne ? Ne t’ai-je pas donné ce que le ciel me donne ? Si tu savais, ma mère, il est dans ce vallon, Non loin de ton domaine, un jeune papillon Qui versera des pleurs, et mourra de sa peine, En ne me voyant plus à la saison prochaine. Des sucs des autres fleurs ne voulant se nourrir, Fidèle à son amie, il lui faudra mourir !…
Puis une abeille aussi, sur mon destin, s’alarme :
Sur ses ailes j’ai vu briller plus d’une larme ; Elle m’aime, et m’a dit que jamais, sous le ciel, Jeune fleur dans son sein n’avait eu plus doux miel. Souvent une fourmi, contre le vent d’orage, Vient chercher vers le soir l’abri de mon feuillage. Te parlerai-je aussi de l’insecte filant, Qui, sur mes verts rameaux s’avançant d’un pas lent, De son réseau léger appuyé sur ma tige, À tout ce qui dans l’air ou bourdonne ou voltige, Tend un piège adroit, laborieux labeur Que ta main va détruire en détruisant ma fleur ? Et puis, quand vient la nuit, un petit ver qui brille Me choisit chaque soir, et son feu qui scintille, Lorsque mes sœurs n’ont plus pour elles que l’odeur, Me permet de montrer l’éclat de ma couleur. Tu vois, je suis aimée ! et cette heureuse vie, Allons, construis pour nous une heureuse retraite, Recueil : Poésies et nouvelles (1840). |
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Belles images. J’ai beaucoup aimé lire Lamartine en musique.
Merci !!!!