à l’écoute :
Il Sogno di Eschilo nel Teatro di Catania |
Contrairement aux deux autres séries (1 & 2), la réalité de la base photographique n’est plus. | |
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Pour le titre, cliquez sur le «i» en haut de la fenêtre du diaporama.
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– Art numérique composé à l’aide d’algorithmes d’apprentissage automatique. – |
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Quelle Réalité ?–
Changement de ton pour cette série où le peu de réalité qu’il subsistait dans les deux précédentes a été supprimé, au profit de la phrase de programmation qui doit guider le logiciel dans ce qu’il doit accomplir.
« a large cathedral and a mysterious medieval village with high towers as in Bologna in Italy ».
Pas terrible comme prose anglaise, mais je cause à une machine et, après quelques essais infructueux, j’ai pu appréhender ce qu’elle interprète avec sa matérialité algorithmique.
J’ai testé le français, mais l’engin patine un peu quant à la syntaxe française et ses circonvolutions.
Toutefois, elle semble traduire, mais fait preuve d’une mauvaise fois très britannique quant à la langue de Molière, bien qu’elle réside sur la côte ouest des États-Unis.
On ne lâche pas ses racines aussi facilement !
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Pascal, dans les Pensées, déclare :–
« Quelle vanité que la peinture, qui attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux ! ».
On peut être certain que cette phrase de l’ami Blaise a dû être servie plusieurs fois au baccalauréat de philosophie !
Ce questionnement entre l’art et la représentation de la réalité remonte à l’Antiquité.
Platon, dans son œuvre « la République », affirme que l’œuvre d’art se borne à demeurer une simple copie de la réalité et précise que c’est principalement valable pour la peinture.
Il définit aussi l’artiste comme « un créateur de simulacres » donc « un maître d’erreurs ».
Rivaliser avec la réalité, quel outrage et tous ces poètes mécréants qui chantent les fariboles immorales des Dieux…
Il entend bien les chasser, à grands coups de pied aux fesses, de sa cité idéale, où, parait-il, on ne se marrerait pas tous les jours.
Quelques-uns, qu’il demeure inutile de citer ici, ont pris mot pour mot sa doctrine que l’on jugerait, sans coup férir, un tantinet autoritaire.
Bien… Qu’il en soit ainsi, fils d’Ariston d’Athènes et de Périctionè.
Je m’exile et quitte Callipolis de mon propre chef, évitant ainsi une accélération induite par le fondement d’environ 0.8 g !
Je ne voudrais surtout pas, à grands coups d’imaginaires, corrompre la jeunesse Callipolissienne qui deviendrait alors Callipolissonne.
Puis, on m’a conté qu’à Corinthe il y a un philosophe très éclairé qui aurait dit à Alexandre le Grand : « Ôte-toi de mon soleil1 ».
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Laissons les philosophes débattre quant à l’art et revenons à nos irréalités.– C’est principalement de l’image N° 29 dont j’aimerai vous entretenir. Elle est en hommage à Hans Ruedi Giger (HR Giger) artiste suisse, plasticien, graphiste et sculpteur, décédé le à Zurich. La première œuvre que j’admirai de ce fantastique surréaliste est l’illustration de la pochette D’Emerson, Lake and Palmer de l’album « Brain Salad Surgery » en 1973. Puis, il y aura l’illustration de l’album « Attahk » de « Magma » un groupe de rock progressif français, originaire de Paris. Il est formé en 1969 par le compositeur-batteur-chanteur Christian Vander. C’est certainement le disque de cette formation qui m’aura le plus touché. Il est indispensable de noter celle de l’album « KooKoo » de « Debbie Harry ».
Troublante pochette ; son visage est transpercé d’aiguilles. Le traitement d’un acuponcteur, échappé des petites-maisons, en proie à d’inquiétantes hallucinations !
Il en existe beaucoup d’autres, beaucoup d’autres ! On peut dire que Giger ne manque pas d’imagination!–
En 1975, Alejandro Jodorowsky le contacte pour son projet d’adaptation de Dune de l’écrivain Frank Herbert. Il imagine l’environnement des «Harkonnen», dont l’épouvantable Baron Vladimir.
Mais le projet est abandonné en 1977, faute de financement. Dommage. Peut-être que le film aurait été un peu mieux réussi que les deux dernières tentatives qui, finalement, m’ont laissé dubitatif. (1 – 2)
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Ridley Scott, en 1979, l’engage pour concevoir la créature soupe au lait et xénomorphe du film « Alien, le huitième passager », scénario écrit par Dan O’Bannon (j’en conseille vivement la lecture).
Ce fameux « Alien » qui va donner le nom à tous les êtres extra-terrestres du cinéma, de la littérature et dans la presse. Idem pour les ufologues, qui voient des ovnis même dans leur soupe, vont reprendre ce terme !
La banalisation de l’expression, en français, m’a toujours un peu dérangé. Certainement, parce qu’on n’a pas vraiment envie de croiser la sublime bestiole aux mœurs douteuses et la langue bien pendue dans son salon.
Le film qui va propulser la carrière de Sigourney Weaver alias Ellen Louise Ripley, obtient l’Oscar 1980 des effets spéciaux.
La bande originale d’Alien, à l’écriture très contemporaine, a été composée par Jerry Goldsmith, disparu sans un bruit le 21 juillet 2004…
Pour en savoir plus sur cet étonnant artiste, un petit tour sur le site du « MUSEUM HR GIGER » me semble indispensable.
(Château St-Germain — Rue du Château 2 – 1663 Gruyères – CH) |
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«In an age in which the classic words of the Surrealists – « As beatiful as the unexpected meeting, on a dissecting table, of a sewing machine and an umbrella », can become reality and perfectly achievable with an atom bomb, so too has there been a surge of interest in biomechanoids.» |
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Les détails– Pour cette série, j’ai voulu vous proposer l’agrandissement de certaines parties des images.
Ces images pourraient constituer une nouvelle série. Toutefois, je dois préciser que les originaux sont nettement plus détaillés. Ceci est dû au changement de format d’origine qui est en « Photoshop Document » (PSD) en « Joint Photographic Experts Group, jpg » (jpeg, jpg) le format d’enregistrement et de décodage pour une représentation numérique compressée d’une image fixe indispensable pour les expositions sur les sites.
Suivant le taux de compression, certaines subtilités, hélas, disparaissent. Google, pour le référencement, met en priorité la rapidité du chargement d’une page au détriment de sa qualité picturale. Conséquemment, les images doivent être terriblement allégées.
Si l’on veut être sûr d’un référencement par les robots, on devrait résumer les images à 1 pixel ! Ces algorithmes, pour la culture artistique, ne sont pas les mieux adaptés.
Cependant, comme une grande partie du public regarde les sites d’art sur l’écran ridicule d’un smartphone, nous ne sommes plus à un pixel près !
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C’est la première fois que je viens sur votre page, j’y reviendrai. Vous êtes un très grand coloriste et un peintre onirique, mais pas des rêves fous, des beaux rêves, comme nous aimerions que la vie soit. Je ne fais pas un commentaire en particulier sur un tableau, ils sont tous exceptionnels. Bravo
Merci infiniment, d’abord d’avoir pris le temps de visiter mon site, ensuite pour votre commentaire qui est exceptionnel…
Je vous souhaite un bon dimanche.
tu nous as habitué à du travail exigeant, inventif, créatif; j’aime cette série et merci à Jean Delorme d’être venu visiter et commenter ton travail
Merci Jean-Claude d’être passé sur mon site, merci aussi de me rappeler que je vous donne de mauvaises habitudes ! !
Causerie en provenance de Facebook
Patrick Alemany:
Beaucoup de culture avec Frank…Ce n’est pas ludique… la musique est fantastique, c’est de mise pour le plus excentrique des Présocratiques…
Frank Lovisolo:
Merci Patrick. Je m’amuse beaucoup quand je compose la musique ! Personnellement, les passions tristes ce n’est pas trop mon style de vie. Pour cela, nous avons plein de spécialistes !!!
Patrick Alemany:
Je te crois ! Et les résultats sont au rendez-vous. Bravo !
Les philosophes, à commencer par les Grecs Anciens, sont des gens de bonne compagnie. Je les fréquente régulièrement. J’ai une passion gaie pour Platon ! Le Bien, le Beau, le Vrai, ça m’a vraiment branché. La dialectique ascendante et descendante. Bon sang, un régal. J’en ai retenu la tension en direction des valeurs positives.
Frank Lovisolo:
Personnellement, J’irai passer mes soirées chez les cyniques et boire un coup à l’ombre lumineuse d’un pithos. Quant à Platon j’en cause un peu là, en raccourci:
https://frank-lovisolo.fr/WordPress/faire-fi-de-la-realite/
Patrick Alemany:
Excellent programme. Merci pour le lien.
J’aime ces images peut être plus attrayantes que la réalité. Excellent travail. La musique les accompagne parfaitement.
Merci beaucoup…