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Composition pour :
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– Covered Passage : – 1 PRIMITIVE OCEAN – 8mn19 ● 2 DE TRIOMPH VAN DE DOOD – 14mn58 ● 3 LE MARIAGE D’HARMONIE ET CADMOS – 9mn58 4 BLANCHES DEMEURENT LES TENEBRES – 8mn09 ● 5 LA SIMA DE LOS HUESOS – 9mn31 https://COVEREDPASSAGE |
Une illustration musicale pour Le Triomphe de la Mort (1562),( De Triomf Van De Dood ) une œuvre de Pieter Brueghel l’Ancien conservée au musée du Prado à Madrid (Espagne). |
Si le style est indéniablement inspiré par Jérôme Bosch , l’œuvre s’inspire des xylographies d’Hans Holbein le Jeune:
– «Quelque chose d’effroyable avait eu lieu là. Partout à l’horizon s’élevaient des flammes dans un grand effort d’arrachement pourpre, ainsi que des cris. Nous avons atteint les premières fermes, dont les murs calcinés étaient méconnaissables. Dans les cours gisaient pêle-mêle des cadavres de moutons, porcs, vaches, ainsi que d’étranges flaques de chair dont on devinait vaguement l’origine humaine: ici et là subsistaient un pied, un bras, une tête écrasée, une purée de cervelle. (…)
La fumée des incendies, rabattue par le vent du nord, m’étouffait à demi, m’empêchait de voir que le soleil brillait déjà haut.
Une telle fumée portait un nom précis : l’Espagnol, l’Ennemi, le Dominateur exécré d’un pays innocent dont il me faudrait dorénavant découvrir les trésors, s’il en restait du moins.»
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Je ne sais pas si le fait d’avoir vu ce tableau au musée du Prado à Madrid a pu directement influencer l’élaboration de cette musique. L’époque de cette œuvre, XVIe siècle, n’était pas tendre, l’est-elle aujourd’hui ? Je ne pense pas, la violence a seulement changé d’odeur. Le XXe siècle fut ultra-violent : première et seconde guerre mondiale, invention de l’arme nucléaire, etc. La liste demeure trop longue pour la rédiger ici. Tout porte à croire que cela va se perpétuer et l’espoir d’un unique jour de paix planétaire relève de l’utopie. J’ai déjà abordé des sujets similaires quant à mes créations. Peut-être suis-je bien plus tourmenté qu’il n’y parait. |
De Triomf Van De Dood
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Friedrich Nietzsche – Ainsi parlait Zarathoustra. ( Extrait ) Des prédicateurs de la mort– Il y a des prédicateurs de la mort et le monde est plein de ceux à qui il faut prêcher de se détourner de la vie. Ce sont les plus terribles, ceux qui portent en eux la bête sauvage et qui n’ont pas de choix, si ce n’est entre les convoitises et les mortifications. Et leurs convoitises sont encore des mortifications. Ils ne sont pas encore devenus des hommes, ces êtres terribles : qu’ils prêchent donc l’aversion de la vie et qu’ils s’en aillent ! Voici les phtisiques de l’âme : à peine sont-ils nés qu’ils commencent déjà à mourir, et ils aspirent aux doctrines de la fatigue et du renoncement. Ils aimeraient à être morts et nous devons sanctifier leur volonté ! Gardons-nous de ressusciter ces morts et d’endommager ces cercueils vivants. S’ils rencontrent un malade ou bien un vieillard, ou bien encore un cadavre, ils disent de suite « la vie est réfutée » ! Mais eux seuls sont réfutés, ainsi que leur regard qui ne voit qu’un seul aspect de l’existence. Enveloppés d’épaisse mélancolie, et avides des petits hasards qui apportent la mort : ainsi ils attendent en serrant les dents. Ou bien encore, ils tendent la main vers des sucreries et se moquent de leurs propres enfantillages : ils sont accrochés à la vie comme à un brin de paille et ils se moquent de tenir à un brin de paille. Leur sagesse dit : « Est fou qui demeure en vie, mais nous sommes tellement fous ! Et ceci est la plus grande folie de la vie ! » – « La vie n’est que souffrance » – prétendent-ils, et ils ne mentent pas : faites donc en sorte que vous cessiez d’être ! Faites donc cesser la vie qui n’est que souffrance ! Et voici l’enseignement de votre vertu : « Tu dois te tuer toi-même ! Tu dois t’esquiver toi-même ! » « La luxure est un péché, – disent les uns, en prêchant la mort – mettons-nous à l’écart et n’engendrons pas d’enfants ! » « L’enfantement est pénible, disent les autres, – pourquoi enfanter encore ? On n’enfante que des malheureux ! » Et eux aussi sont des prédicateurs de la mort. « Il nous faut de la pitié – disent les troisièmes. Prenez ce que j’ai ! Prenez ce que je suis ! Je serai d’autant moins lié par la vie ! » Si leur pitié allait jusqu’au fond de leur être, ils tâcheraient de dégoûter de la vie leurs prochains. Être méchants – ce serait là leur véritable bonté. Mais ils veulent se débarrasser de la vie : que leur importe si avec leurs chaînes et leurs présents ils en attachent d’autres plus étroitement encore!– Et vous aussi, vous dont la vie est inquiétude et travail sauvage : n’êtes-vous pas fatigués de la vie ? N’êtes-vous pas mûrs pour la prédication de la mort ? Vous tous, vous qui aimez le travail sauvage et tout ce qui est rapide, nouveau, étrange, – vous vous supportez mal vous-mêmes, votre activité est une fuite et c’est la volonté de s’oublier soi-même. Si vous aviez plus de foi en la vie, vous vous abandonneriez moins au moment. Mais vous n’avez pas assez de valeur intérieure pour l’attente – et vous n’en avez pas même assez pour la paresse ! Partout résonne la voix de ceux qui prêchent la mort : Ou bien « la vie éternelle » : ce qui pour moi est la même chose, – pourvu qu’ils s’en aillent rapidement ! Ainsi parlait Zarathoustra. |
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Friedrich Nietzsche – Ainsi parlait Zarathoustra. ( Extrait ) De la guerre et des guerriers– Nous ne voulons pas que nos meilleurs ennemis nous ménagent ni que nous soyons ménagés par ceux que nous aimons du fond du cœur. Laissez-moi donc vous dire la vérité! Mes frères en la guerre! Je vous aime du fond du cœur, je suis et je fus toujours votre semblable. Je suis aussi votre meilleur ennemi. Laissez-moi donc vous dire la vérité! Je n’ignore pas la haine et l’envie de votre cœur. Vous n’êtes pas assez grands pour ne pas connaître la haine et l’envie. Soyez donc assez grands pour ne pas en avoir honte! Et si vous ne pouvez pas être les saints de la connaissance, soyez-en du moins les guerriers. Les guerriers de la connaissance sont les compagnons et les précurseurs de cette sainteté. Je vois beaucoup de soldats : puissé-je voir beaucoup de guerriers! On appelle «uniforme» ce qu’ils portent : que ce qu’ils cachent dessous ne soit pas uniforme! Vous devez être de ceux dont l’œil cherche toujours un ennemi – votre ennemi. Et chez quelques-uns d’entre vous il y a de la haine à première vue. Vous devez chercher votre ennemi et faire votre guerre, une guerre pour vos pensées! Et si votre pensée succombe, votre loyauté doit néanmoins crier victoire! Vous devez aimer la paix comme un moyen de guerres nouvelles. Et la courte paix plus que la longue. Je ne vous conseille pas le travail, mais la lutte. Je ne vous conseille pas la paix, mais la victoire. Que votre travail soit une lutte, que votre paix soit une victoire! On ne peut se taire et rester tranquille, que lorsque l’on a des flèches et un arc : autrement on bavarde et on se dispute. Que votre paix soit une victoire! Vous dites que c’est la bonne cause qui sanctifie même la guerre? Je vous dis : c’est la bonne guerre qui sanctifie toute cause. La guerre et le courage ont fait plus de grandes choses que l’amour du prochain. Ce n’est pas votre pitié, mais votre bravoure qui sauva jusqu’à présent les victimes. Qu’est-ce qui est bien? Demandez-vous. Être brave, voilà qui est bien. Laissez dire les petites filles : «Bien, c’est ce qui est en même temps joli et touchant.» On vous appelle sans-cœur : mais votre cœur est vrai et j’aime la pudeur de votre cordialité. Vous avez honte de votre flot et d’autres rougissent de leur reflux. Vous êtes laids? Eh bien, mes frères! Enveloppez-vous du sublime, le manteau de la laideur! Quand votre âme grandit, elle devient impétueuse, et dans votre élévation, il y a de la méchanceté. Je vous connais. Dans la méchanceté, l’impétueux se rencontre avec le débile. Mais ils ne se comprennent pas. Je vous connais. Vous ne devez avoir d’ennemis que pour les haïr et non pour les mépriser. Vous devez être fiers de votre ennemi, alors les succès de votre ennemi seront aussi vos succès. La révolte – c’est la noblesse de l’esclave. Que votre noblesse soit l’obéissance! Que votre commandement lui-même soit de l’obéissance! Un bon guerrier préfère «tu dois» à «je veux». Et vous devez vous faire commander tout ce que vous aimez. Que votre amour de la vie soit l’amour de vos plus hautes espérances : et que votre plus haute espérance soit la plus haute pensée de la vie. Votre plus haute pensée, permettez que je vous la commande – la voici : l’homme est quelque chose qui doit être surmonté. Ainsi vivez votre vie d’obéissance et de guerre! Qu’importe la vie longue! Quel guerrier veut être ménagé! Je ne vous ménage point, je vous aime du fond du cœur, mes frères en la guerre! – Friedrich Nietzsche : né le à Röcken en Prusse et mort le à Weimar en Saxe-Weimar-Eisenach, est un philosophe, critique culturel, compositeur, poète, écrivain et philologue allemand dont l’œuvre a exercé une profonde influence sur l’histoire intellectuelle contemporaine.
Poésie lyrique. Ainsi parlait Zarathoustra : sous-titré « Un livre pour tous et pour personne » (en allemand : Also sprach Zarathustra. Ein Buch für Alle und Keinen) Version originale en langue Allemande. Titre: Also sprach Zarathustra Date de parution: 1883 – 1885 |
Il Trionfo della Morte, Camposanto de Pise. |
un peintre italien du XIVe siècle, qui fut actif à Pise entre 1314 et 1336. Longtemps considéré uniquement comme un personnage littéraire, protagoniste d’anecdotes et d’histoires amusantes du Décaméron, la personnalité de Buonamico n’a acquis que récemment une physionomie artistique précise grâce à des recherches qui lui ont attribué les fresques du Camposanto de Pise. |
De Triomf Van De Dood
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