à l’écoute :
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Plus exactement, le site de cette randonnée sous-marine se situe entre la Plage de la Calade et la Plage du Fort Cap Brun en passant par la Plage de la Batterie Basse (voir la carte). Pour y accéder, on emprunte le Sentier des Douaniers qui, à lui seul, mérite le déplacement: le site est couvert d’une pinède côtière de Pins d’Alep ( Pinus halepensis ), d’un sous-bois à Lentisques ( Pistacia lentiscus ) ainsi qu’une végétation typique des falaises littorales méditerranéennes de la Provence Cristalline. Au printemps, l’éclosion florale de ce sentier est digne du Sacre de Stravinsky de son petit nom, s’il en est un, Igor! | |
Au Cap BrunMasque, tuba, palmes sont indispensables. Une combinaison légère ou une veste de plongée qui permettent, d’une part, de rester plus longtemps sous l’eau, et d’autre part, de se prémunir des petites blessures occasionnées par les rochers et les habitants du lieu qui savent se défendre des intrus ! Les paysages sont étourdissants et les animaux marins innombrables… Un univers fascinant, mais qui demeure très fragile. La pollution, au plastique, est plus qu’évidente en raison des multiples morceaux qui flottent entre deux eaux. Par Neptune, Cronos, Rhéa, Jupiter, Pluton, il est temps de prendre conscience du problème.
Le plastique n’est pas venu de son plein gré ! On demande juste aux habitants un comportement de citoyen au sens strict du terme : qui exprime non pas son avantage individuel, mais l’intérêt général qui, dans ce cas, implique que le citoyen se doit de respecter les autres par l’attention qu’il porte à ne pas souiller l’environnement.
Conséquemment ( certains diraient « du coup » ), il faut faire preuve de vigilance afin que ces déchets, au demeurant très légers, ne soient pas dispersés par les vents et finissent dans la mer.
Je trouve un peu ahurissant le nombre incroyable de plastiques utilisés par les revendeurs de produits biologiques.
Il y a dans cet article écrit voilà deux ans les statistiques en temps réel de la pollution maritime, il y a vraiment matière à s’inquiéter (page 4).
On espère toujours une prise de conscience collective pour enrayer ce désastre écologique.
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Sur le vif tourné avec les moyens du bord: |
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Provence cristalline.Elle comprend le massif des Maures ( et ses dépendances : le Cap Sicié, le Mourillon, le Mont Paradis, le Mont des Oiseaux, le Fenouillet, la presqu’île de Giens, les îles de Port-Cros, Porquerolles, Le Levant ) et le Massif du Tanneron. Le Permien se trouve dans une zone déprimée « la dépression permienne » qui débute à Sanary et se termine dans la région Fréjus ; il comprend aussi le massif de l’Estérel. ( d’après Delfaud et al., C.R.Acad.Sci. Paris. 1989. Modifié ) http://www.lithotheque.ac-aix-marseille.fr/index.htm Au sud, la côte rocheuse principalement constituée de falaises offre une vue sur l’ensemble de la grande rade de Toulon. Situé en Provence cristalline au sud de la dépression permienne, le Cap Brun est constitué de phyllades affleurant dans les terrains du Permien (298,9 ± 0,2 à 252,2 ± 0,5 millions d’années) et du Trias (−252,2 ± 0,5 et −201,3 ± 0,2 millions d’années). |
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Quelques informations non exhaustives , sur la faune et la flore:
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Les étoiles de mer sont trop rouges. Quelqu’un les a peintes avant ton passage, pour te faire plaisir…
les barres de fer ou de bois recouvertes de plantes aquatiques rassurent.
On sait que la nature bouffera toutes les laideurs géométriques qu’on peut produire.
Il y a plein de poissons et de petites bestioles, sans compter les pseudo-végétaux carnivores, les espèces ne manquent donc pas ! ce n’est pas comme les moucherons de parebrises. Ça aussi ça rassure.
Les plastiques se désagrègent, tant mieux. La nature serait plus forte, elle serait réparatrice, rédemptrice, résiliente ?
Cette plongée au tuba ressemble à celle qu’on faisait petit, pour aller voir si vraiment il y avait des poissons dessous et quoi d’autre. On retrouve de l’espoir, un monde de silence, peuplé, mais pas trop, d’animaux calmes et brillants, aux écailles huilées, qui brillent comme des boules à facettes, d’une verdure mordorée, nonchalante et qui aime à caresser le voyageur heureusement sans l’envenimer. On cherche le méchant poisson tapi dans l’ombre, la rascasse piquante, la gueule de lotte, le requin marteau, le concombre de mer, le gobi, la vive et son épine dorsale, la tanche au sourire sardonique ( eau douce ? ), l’anguille électrique qu’on offre aux enfants à noël, la carpe ensanglantée, la truite et le saumon qui sont les seuls poissons à avoir encore le droit de fumer dans les espaces publics. Bref, un beau moment, bien inhabituel.
Un beau commentaire ! Ça fait plaisir. Tu devrais venir faire cette randonnée avec moi un de ces quatre !