https://www.youtube.com/watch?v=MLe7OBEIMNs&autoplay=0&height=65/embedyt] | à l’écoute : Le silence des Sirènes |
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Beach art – Silence j’installe !… Pas la peine de voyager au bout du monde pour prendre des vacances. Quand on est compositeur, il suffit de plonger dans le monde du silence pour éprouver un dépaysement certain. Le Mourillon ! Non… pas la plage artificielle avec les cris d’enfants, des parents, ambiance cacophonique et tapageuse. Mais plus loin, à l’abri des nuisances sonores, le sentier des douaniers. Havre de paix, ce sentier longe le littoral bordé de pins et de petites criques remplies de galets et d’algues. Les rochers qui se sont détachés de la paroi, témoins de l’usure du temps, sont maintenant à fleur d’eau. Les phyllades verts sont le repaire des oursins, étoiles de mer, et autres habitants aquatiques. Voilà pour le contexte. Ici commence l’Art, éphémère et fugace. L’artiste prend possession du lieu et « hic et nunc » produit son œuvre. Il empile, accumule les galets érodés par la mer, sculpture fugitive balayée par le ressac de l’eau. Comme il se doit dans le Land Art, la photographie vient immortaliser l’instant. Ingrid Tedeschi – le 28 août 2013Beach art – Be quiet. I’m getting settled.… But further on, away from the disturbing noises, is the coastal path. This path, fringed with pine trees, and with creeks full of pebbles and seaweed, is a haven of peace. Rocks which have fallen away from the face, evidence of the ravages of time, are now half covered by the waters. Layers of green-coloured shale rock are an abode for sea-urchins, starfish and other underwater creatures. This is the setting. It is here that ephemeral, fleeting art commences. The artist takes over the place and immediately creates his work of art. He stacks, amasses the sea-eroded pebbles, fleeting sculptures swept away by the backwash of the water. |
Dans l’eau :Photos : Ingrid Tedeschi |
J’espère que vous apprécierez cette légère modification du littoral due aux différentes réalisations : |
Beach Art |
Traduction des textes : Susan Millar. Professeur de langue anglaise. |
Ça y est, t’as plongé, et remonté toutes ces bites tarabiscotées, j’espère pas freudiennes… Et pis t’as aussi trouvé – y a de tout dans la Médi –, des timbales tibétaines et un mégaphone dont les piles étaient encore bonnes. Ingrid, c’est ta sirène ? Ho-mère des land-artistes… merci de l’avoir inventé, celui-là.
Gp
Loin de moi d’avoir eu une pensée Freudienne subaquatique… Je n’ai aucun problème avec ma mer.
Quant aux bites, elles sont restées dans l’eau, emportées par un courant d’Art…
me plaît votre équilibre montagnard à Ingrid et toi !
Merci !!!!