à l’écoute : Les Flâneries du Photographe |
A l’heure dorée… |
Peindre d’après nature, ce n’est pas copier l’objectif, c’est réaliser ses sensations.
Lire la nature, c’est la voir sous le voile de l’interprétation par taches colorées se succédant selon une loi d’harmonie. Ces grandes teintes s’analysent ainsi par les modulations. Peindre c’est enregistrer ses sensations colorées. L’effet constitue le tableau, il l’unifie et le concentre ; c’est sur l’existence d’une tache dominante qu’il faut l’établir. |
Peu après l’aube, dans cette campagne, il serait dramatique de ne pas avoir son appareil photo, l’instant est si naturel… Pour peu qu’une brume conciliante et liante soit de la partie… Ça ne dure pas très longtemps. Puis, sans, que l’on s’aperçoive vraiment de la transition lumineuse, tout redevient bleu. Tout n’est que relativité du temps… |
Allégorie de l’aube par William Bouguereau Bouguereau (1825-1905)
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Joelle Ildéserte
Heure dorée : magique.
J’adore ces paysages avec une seule couleur , cela arrive quelquefois , l’été, quand le sirocco, vient souffler par chez nous et que le soleil est voilé , tous les paysages prennent des tons jaunes ou marrons . Merci pour cette belle photo .
Jean-Claude Grosse
J’aime quand le photographe élimine toute présence humaine des paysages travaillés par l’homme leur donnant une épaisseur naturelle, une présence d’éternité légère.
Serge Larcher
Vraiment superbe ce voyage au pays du matin calme, à moins que certaines brumes étaient vespérales.