Almost daily – Flugelhorn: Philippe Jeay

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Last Updated on 6 janvier 2024 by Frank César LOVISOLO

Flugelhorn

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Philippe Jeay - Lovisolo
Composition pour :
  • Contrebasse
  • Clarinette Basse
  • Clarinette
  • Fender Rhodes
  • Batterie
  • Percussions
  • Chorus de Bugle : Philippe Jeay

Le bugle ( Flugelhorn )…

Philippe Jeay - Lovisolo - Bugle - Flugelhorn (en allemand « flügelhorn » ) est un instrument de musique à vent de la famille des saxhorns, sous-famille des cuivres mise au point par Adolphe Sax. Le modèle courant est celui en si\flat. Il a théoriquement le même registre que la trompette en si\flat, demande l’application des mêmes doigtés mais sa perce conique (caractéristique des saxhorns) rend l’accès au registre aigu difficile, et en fait un cuivre doux.

Par contre, cette conicité lui donne une réponse rapide et surtout un son très doux et très « rond ». On retrouve cet instrument dans les brass-bands, les harmonies et les fanfares où il est utilisé pour ses qualités sonores dans le grave et le médium.

Parfois, mais aujourd’hui de plus en plus rarement, un « petit bugle » en mi\flat est utilisé pour des parties aiguës en fanfare, et parfois en harmonie (citons Florent Schmitt et ses Dyonisiaques).

Le bugle est très rarement utilisé dans l’orchestre classique. Un exemple est le solo de cet instrument dans « Threni » d’I. Stravinski (en) ; on le trouve aussi dans la 9e symphonie de Vaughan-Williams, les symphonies n°3 et n°4 de Villa-Lobos (dans les fanfares). Il est aussi utilisé en substitution dans la Symphonie nº 3 de Mahler, mais est souvent joué au cor de postillon (le bugle à palettes allemand ressemblant très fortement au cor de postillon). On le trouve aussi dans Les Pins de Rome et Les Fêtes romaines de Respighi, lorsque l’orchestre ne dispose pas de buccin.

Le répertoire concertant fait peu à peu son apparition depuis, citons Aroutiounian et son Élegie pour bugle et orchestre à cordes ou encore William-Himes et le Concertino pour bugle et brass band. En musique de chambre, c’est en général dans le quintette de cuivres que le bugle fait son apparition (les trompettistes jouant de l’instrument) ; on peut aussi noter une Sonate pour cornet et piano de Maurice Emmanuel, qui peut être jouée au bugle.

Philippe Jeay - Lovisolo[La suite]

Pour comprendre comment fonctionne une trompette, il faut revenir un moment à la physique des vibrations. Je vais essayer d’être bref et compréhensible en essayant de ne pas infliger un cours magistral. Pour une présentation plus complète de la théorie, lisez « L’acoustique de la trompette » écrit par Arthur H. Benade en 1973.

On y trouve une explication du fonctionnement de la trompette à la fois simple et rigoureuse, compréhensible même sans avoir fait des études scientifiques. Si vous avez des connaissances plus avancées en physique, lisez l’article de Joël Gilbert « les cuivres » publié en 2000 (avec les figures et les annexes).
Les trois composants principaux des cuivres sont la colonne d’air (le guide d’ondes/résonateur), les lèvres de l’instrumentiste et l’embouchure (l’excitateur) et le pavillon (le radiateur).

L’instrumentiste dépense de l’énergie pour produire le son, de l’ordre de quelques dizaines de watts. A titre de comparaison, un coureur cycliste entraîné produit environ 400 W en régime continu, mais il mobilise des muscles adaptés à ce niveau d’effort, contrairement au trompettiste qui doit faire travailler son corps dans des conditions très éloignées de celles de la vie courante. Une faible partie de cette énergie (moins de 1 %) est transmise aux auditeurs par la vibration de l’air ambiant.

Le reste est transformé en chaleur, d’une part dans le corps de l’instrumentiste, d’autre part par frottement de l’air contre les parois du tube et par la vibration de l’instrument lui même. La trompette est sans doute l’instrument le plus exigeant sur le plan physique, et jouer longtemps est un réel problème. Pour avoir plus d’endurance, on peut chercher à améliorer le rendement global du système.

On peut réduire les pertes énergétiques au niveau du corps de l’instrumentiste en réduisant la quantité d’air émise jusqu’au minimum nécessaire à l’entretien de la vibration. Au niveau de l’instrument, il y a deux moyens de réduire la dépense d’énergie :

• L’instrument considéré comme un dissipateur d’énergie a une impédance propre, variable en fonction de la fréquence. En augmentant l’impédance, on réduit la part d’énergie dissipée dans le corps de l’instrumentiste au profit de l’énergie transmise par l’instrument.
• L’instrument vibre. Une partie de sa vibration se transmet à l’air et contribue au timbre de l’instrument, le reste étant dissipé en chaleur dans l’air ambiant. On peut donc essayer de réduire la vibration de l’instrument.

[La suite http://la.trompette.free.fr/theorie.htm]

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2 Commentaires

  1. Je suis moi-même compositeur de musique à l’image. Je n’ai malheureusement plus de site Web depuis que mobile.me est fermé mais vous pouvez retrouver une démo de 10 minutes sur YouTube en tapant PL2U (c ‘est mon nom d’artiste).
    Mais si je laisse ce commentaire, c’est pour dire que tombé sur votre site, je trouve ça super. Une atmosphère, un message fort émotif émouvant loin des fadaises de nos radios
    SU-Per
    Ah j’oubliais quelle est la boite qui a faite votre site???
    Merci pour votre réponse.
    Laurent Provost pour PL2U

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