Plans de Vols & Le Vol d’une Nuit

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Last Updated on 20 mars 2024 by Frank César LOVISOLO

Le Vol d’une Nuit – Le Vol d’une Nuit – Le Vol d’une Nuit – Le Vol d’une Nuit – audio mp3= »http://frank-lovisolo.fr/cat/m3p/Vol de nuit.mp3″ width= »300″ height= »40″ autoplay= »true » preload= »true » loop= »true »
à l’écoute :
Le vol d'une nuit
«Tout art, toute philosophie peuvent être considérés comme remèdes et secours de la vie ascendante et de la vie déclinante.»
Nietzsche contre Wagner (1888), « Nous autres antipodes »

Quarante déclinaisons colorées d’un même sujet…
L’exploration insaisissable en vol nocturne d’une fraction des nuitamment possibles.
Toutes les planches sont reproductibles, seules ou combinées, à la demande.

Le Vol d’une Nuit

Compositions d’assemblages numériques à partir de quarante images définies.
Ici ne sont visibles qu’une partie des possibilités combinatoires qui peuvent être, à tout moment ou à la demande, réarrangées dans l’ordre qui convient à l’acquéreur de l’œuvre, à condition qu’il y en ait un. 

Le vol d'une nuit - Friedrich_NietzscheLe vol d'une nuit - Richard WagnerTout art, toute philosophie peuvent être considérés comme remèdes et secours de la vie ascendante et de la vie déclinante : ils supposent toujours souffrances et souffrants.

Or il y a deux sortes de souffrants, d’une part, ceux qui souffrent de la surabondance de la vie, qui veulent un art dionysiaque et même une vision et une vue tragiques sur la vie,  et, ensuite, ceux qui souffrent d’appauvrissement de la vie, ceux qui réclament de l’art et de la philosophie la paix, le calme, la mer étale, ou bien au contraire l’ivresse, les convulsions, l’engourdissement, la vengeance sur la vie même la plus voluptueuse espèce d’ivresse pour de tels appauvris !…

Ce qui correspond au double besoin de ceux-ci, c’est aussi bien Wagner que Schopenhauer ils nient la vie, ils la calomnient, et par là ils sont mes antipodes. 

 

Le plus riche en plénitude, le dieu et l’homme dionysiaque, peut s’accorder non seulement le spectacle du terrible et du douteux, mais aussi l’action terrible elle-même et ce luxe de destruction, de décomposition, de négation, chez lui le mal, l’absurde et le laid paraissent pour ainsi dire permis, comme cela paraît permis dans la nature, par suite d’un surplus de forces procréatrices et restauratrices, elle qui peut faire de tout désert un pays d’abondance fertile. (…) 

A l’égard des artistes de toute espèce, je me sers désormais de cette distinction fondamentale : est-ce en l’occurrence la haine contre la vie ou le surplus de vie qui est devenu créateur ?

Dans Goethe, par exemple, c’est le surplus qui est devenu créateur, dans Flaubert, c’est la haine ; Flaubert, réédition de Pascal, mais comme artiste, avec au principe ce jugement d’instinct : « Flaubert est toujours haïssable, l’homme n’est rien, l’œuvre est tout »… Il se torturait, quand il composait, tout à fait comme Pascal se torturait quand il pensait – ils avaient tous deux des sentiments non égoïstes…

Nietzsche contre Wagner (1888), « Nous autres antipodes »

Planche VDN 7

 

Planche VDN 8

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2 Commentaires

  1. De nuit comme de jour

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