Nature Morte I

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Last Updated on 16 novembre 2023 by Frank César LOVISOLO

nature morte
ComVert
Version définitive.
 La première vidéo d’une série présentée sans bon ordre, nous pourrions en débattre…
Peut-être, le « III » suivra le « II » comme il se doit à moins que ce ne soit le « IV»… Mais plus tard.
Et comme dans le « II » : Courbes, ombres, lignes, couleurs, les objets du quotidien furent prétexte à cet exercice plastique. 
 
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Musique de la vidéo:

Composition basée sur l’enregistrement de mon environnement sonore traité «numériquement», ce terme trop souvent galvaudé est à la mode.
Certains, soucieux de perpétuer l’ignorance pour un pouvoir dérisoire, aimeraient se l’approprier en perpétuant un ésotérisme numéral !
Ce «numérique» n’est que bases de données dont on ne joue point d’un plectre, mais d’algorithmes joliment montrés.
Laissons-là les mystères «numériques» aux marchands, prêtres, politiques et leurs thuriféraires puis, derechef, tâchons de nous amuser.
 

Les objets d’une Nature Morte:

La photographie et la vidéo servent un champ d’expérimentation qui se réapproprie ces objets pour mieux les détourner et leur donner une charge spirituelle et lyrique.
Ils sont les mots d’une autre poésie et deviennent les signifiants ou les insignifiants d’une réalité.
Leurs forces résident dans leurs pouvoirs d’induction d’une méditation abstraite.
Ce ne sont plus les utilitaires du quotidien, ils deviennent les indicateurs d’une poésie multidirectionnelle dans cet espace du sensible qui nous entoure.

 

Nature Morte

Charles Sterling

historien de l’art français, en 1952, écrivait :
«Une authentique nature morte naît le jour où un peintre prend la décision fondamentale de choisir comme sujet et d’organiser en une entité plastique un groupe d’objets.
Qu’en fonction du temps et du milieu où il travaille, il les charge de toutes sortes d’allusions spirituelles, ne change rien à son profond dessein d’artiste celui de nous imposer son émotion poétique devant la beauté qu’il a entrevue dans ces objets et leur assemblage. »

Né à Varsovie le , il naît d’une famille juive aux ascendants écossais. Dès l’âge de 19 ans, il défend son pays, récemment indépendant, en participant à la guerre russo-polonaise à l’occasion de laquelle il est plusieurs fois décoré. Puis il obtient une licence en droit en 1924 et devient avocat. Il se tourne ensuite vers l’histoire de l’art en Allemagne, en Grande-Bretagne puis à Paris de 1925 à 1928, sous la direction de Gaston Brière à l’École du Louvre et en même temps à la Sorbonne en suivant les cours d’Henri Focillon. Il retourne de nouveau en Pologne où il rencontre un jeune homme qui est Louis Grodecki qu’il pousse à faire des études d’histoire de l’art à Paris.

 
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2 Commentaires

  1. La fin est sans fin, à ce qu’on dirait et à ce qu’on entend, comme le dernier sillon du disque fermé sur lui-même, bouclé. ça me rappelle quelqu’un, je ne sais plus qui (Cage ?). Comme le bruit de fond du cosmos. Le pouvoir infini du moulin à poivre pris dans la danse des astres. Désastre ? Chaos ? Le temps nous a !

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